Pourquoi l’auto-édition?

Je ne connais pas le monde de l’édition, mais j’avais des appréhensions et des résistances. Je ne voulais pas soumettre mon texte à d’autres enjeux que les miens, je n’étais pas prête à faire confiance à d’inconnu.es entrepreneur.es pour le publier.

Et puis j’avais la chance de connaître un peu le DIY (do it yourself ou fais le toi-même) grâce aux infokiosques, celle de pouvoir solliciter de l’aide et m’appuyer sur des gens aussi. Pour le travail éditorial et les relectures, j’ai eu quantité de coups de main, notamment des potos du Réseau d’Ailleurs, parfois en m’incrustant dans leurs résidences d’écriture.

Mais les sous? Mon amoureux a lancé une cagnotte auprès des proches pour l’un de mes anniversaires, je ne pouvais plus reculer, cette mise de départ a quasiment couvert les frais de la première impression. Impression qui s’est faite en… Bulgarie, shame on me (honte sur ma tête). Bulgarie qui m’a permis d’avoir un prix de revient suffisamment bas pour que je puisse vendre Barge à 5 euros, et c’était quand même très important pour moi qu’il soit accessible financièrement.

Depuis, nous avons dû faire deux réimpressions, pour un total de 3600 Barge imprimés à ce jour (automne 2022). Avec le recul, l’auto-édition, c’est super, mais l’auto-diffusion, c’est quand même un peu fastidieux… alors nous sommes encore en recherche pour inventer la suite, si vous avez des idées, des propositions, n’hésitez pas à m’écrire!